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Anse-Vata, 98800 Nouméa, Nouvelle-Calédonie
13/03/2023
Thomas d’Ansembourg, conférencier et auteur de renommée internationale, a dispensé entre le 6 et 18 février 2023, à Nouméa, une série de conférences et de formations à la communication NonViolente©, un processus de relation à soi et aux autres basé sur l’empathie, l’authenticité et la responsabilité, formalisée dans les années 70 par Marshall B. Rosenberg. Nous avons rencontré et interrogé Thomas d’Ansembourg sur le rapport entre la science et la société à un moment où nos sociétés sont confrontées à de profonds bouleversements environnementaux, climatiques et technologiques.
Propos recueillis le 15 février 2023 par Estelle Bonnet-Vidal, consultante en communication scientifique et fondatrice de Lincks
Temps de lecture : 14 min
Estelle Bonnet-Vidal : Bonjour Thomas. Merci beaucoup d’avoir accepté cette discussion. Pour commencer, je retrace brièvement ton parcours. Dans une première vie, tu as été avocat puis conseiller juridique pour des entreprises, ainsi qu’un célibataire peu enclin à s’engager. Puis, vers la trentaine tu as enclenché un profond processus de changement personnel et professionnel. Tu es devenu psychothérapeute, bénévole dans une association pour jeunes délinquants, formateur en communication non violente, un mari et père de famille comblé, ainsi qu’un auteur de best-seller, en particulier du livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai » qui s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Pourquoi un tel virage dans ta vie ?
Thomas d’Ansembourg : Mon travail d’avocat a été plaisant un temps. Il m’apportait de la sécurité financière, une reconnaissance sociale et du confort matériel. Mon éducation bourgeoise-catholique ancrée sur les « Il faut » « Tu dois » « On n’est pas là pour rigoler » faisait que je passais 50% de mon temps à essayer de plaire aux uns et je passais 50% du reste de mon temps à essayer de ne pas déplaire aux autres. Je mettais beaucoup d’énergie à résoudre des conflits de personnes sans être réellement outillé pour cela. Pendant des années, mon corps me disait « Non, ce n’est pas de cette vie que tu veux, fais autre chose ». J’ai ignoré les clignotants qui s’allumaient sur de mon tableau de bord. J’ai frôlé le burn-out. J’étais piégé dans un système de pensée cloisonnant, limitant, ce que j’appelle des pièges, des « enfers…mements ». Ce sont les jugements hâtifs, la méfiance, la culture du malheur, la pensée binaire, le rapport de force, la déresponsabilisation. Je compensais mon mal « être » par l’avoir, avoir une belle voiture, avoir de beaux costumes. Au lieu de vivre ma vie, trouver le rythme juste, faire ce que j’aimais !
E. B-V : Comment as-tu pivoté ?
T. d’A. : Cela s’est fait petit à petit. Je suis allé en thérapie pour me comprendre. Je me suis formé à la communication NonViolente (ou CNV) avec Marshall Rosenberg. J’ai lu de nombreux livres de personnes inspirantes. Ce n’est pas toujours confortable de se comprendre. C’est un processus long. La paix à soi et à l’autre, ça s’apprend… ça ne tombe pas du ciel ! Désormais, je ne vois plus l’autre comme un problème à résoudre, mais comme un être humain à rejoindre. Aujourd’hui, la vie m’amène ici, en Nouvelle-Calédonie, à l’autre bout du monde, bien loin de ma Belgique natale. J’ai été invité par l’association « Communication Pacifique », que je remercie chaleureusement au passage, et je suis touché par l’humanité des gens ici. Il y a quelque jours un jeune kanak à l’île des Pins m’a dit qu’il y a quelques années, il avait lu mon livre « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » et qu’il avait eu l’impression qu’il avait été écrit pour lui ! C’est juste incroyable ! Je suis très honoré du succès des conférences, trois fois 350 personnes. Une formation d’initiation à la CNV complète pour plus de 150 personnes. Une discussion profonde avec le Conseil des sages, avec Madame Tjibaou. Je suis impressionné et à la fois bouleversé de voir que ces enjeux de connaissance de soi sont si peu répandus que les gens en ont faim !
E. B-V : Justement, tu as martelé au cours de tes conférences que nous étions des êtres de communication. Peux-tu préciser ce que tu entends par là ?
T. d’A. : Cela signifie « être en lien ». Être en lien fait partie de nos besoins fondamentaux. Nous avons besoin de créer des relations, du contact, de la compréhension, de la chaleur humaine, de l’authenticité, du « nous », et derrière cela bien sûr, du partage et de l’équité. C’est cela qui donne du sens à nos vies. La communication est une des façons de faire du lien. Ce n’est pas la seule. C’est une des façons les plus pratico-pratique de nouer les relations. Malheureusement, c’est quelque chose que nous n’apprenons pas à faire. En tant qu’avocat je n’ai pas reçu un cours d’écoute, pas un cours de relations humaines ou d’intelligence émotionnelle. Il n’y a pas de cours de communication pour apprendre à bien s’exprimer et à bien écouter les autres. On vit cela à l’improviste, de façon assez maladroite par rapport à nos réelles intentions. J'ai appris par exemple qu' écouter... c'est la fermer !" [NDLR : Thomas mime le silence en mettant sa main sur sa bouche].
E. B-V : À l’heure du numérique et de la course au progrès, chacun d’entre nous a accès à une masse d’information infinie, partout sur la planète. Nous communiquons de plus en plus vite. Nous communiquons avec de plus en plus de gens, mais pas de mieux en mieux. Nous n’allons pas mieux. Il y a énormément de gens qui s’invectivent sur les réseaux sociaux ou sur les plateaux TV, des gens qui démissionnent, qui claquent la porte, ne se parlent plus, qui veulent changer de vie. Comment expliquer ce décalage ?
T. d’A. : Effectivement. Nous sommes pris dans une accélération. Nous communiquons de plus en plus vite et de plus en plus maladroitement, de plus en plus superficiellement. Nous ne nous rencontrons pas dans les enjeux essentiels. Huit milliards d’êtres humains sur la planète rêvent de vivre en paix et ce n’est pas ce que nous faisons ! Une des clés du travail que je propose est d’accepter d’apprendre à ralentir, apprendre à retrouver un rythme plus doux qui respecte le lien avec soi. Toutes les parties de soi. D’abord, apprendre à être en communication avec l’être que nous sommes. Le premier humain dont j'ai la charge sur cette planète… et bien, c’est moi ! Ensuite, à partir de la qualité de connexion que nous avons avec nous-mêmes, toutes les parties de nous-mêmes, il se dégage petit à petit une qualité de connexion avec l’autre. Toutes les parties de l’autre. Cela aussi s’apprend et demande un rythme plus doux. Nous n’aurons pas de rapport pacifié, non violent, avec qui que ce soit, si nous entretenons un rapport violent et combatif avec le temps. Si je suis stressé, je suis stressant. Si je suis angoissé, je suis angoissant. Si je ne prends pas du temps pour moi, je ne dégage pas du temps pour les autres. En revanche, si je suis enthousiaste, je suis enthousiasmant. Si je suis inspiré, je suis inspirant. Si je suis pacifié avec moi-même, je suis pacifiant. Pacifier notre rapport au temps, notre rapport à nous-même et à l’autre sont des enjeux de santé publique. Et ce n’est pas du développement personnel, c’est du développement social durable !
E. B-V : La planète est confrontée à de nombreux bouleversements dus au changement climatique, au déclin de la biodiversité, à l’émergence de nouvelles maladies, à l’épuisement des ressources naturelles, aux pollutions des sols, de l’air, de l’eau et des océans. Toutes ces menaces compromettent gravement notre avenir sur cette planète, nous les êtres humains. Pour s’adapter à ces bouleversements, cela nécessite des changements sociétaux rapides et pas nécessairement confortables. Cela génère de l’écoanxiété chez nos jeunes, de l’affrontement entre ceux qui campent sur leurs croyances, ceux qui sont dans le déni et propagent parfois des fake-news, ceux qui sont révoltés face à l’inertie, ceux qui culpabilisent, ceux qui veulent agir et sont désemparés. Dans ce débat passionné, les scientifiques sont pris à parti, et parfois démunis face aux invectives, à la colère, à la mauvaise foi. Est-ce qu’on pourrait imaginer une communication non violente adaptée à la science qui aiderait à mieux faire comprendre et accepter les résultats diffusés par la science, les distinguer des fake news ?
T. d’A. : L’intention de la communication est de faire passer des messages clairs, dans un climat de bonne compréhension qui suscite autant que possible la collaboration. Peut-être pas forcément l’harmonie, mais au moins le lien, la relation et le goût de vivre ensemble. Cela demande une attention dans la façon dont je formule les choses. Si nous sommes ancrés dans nos vieilles habitudes, nous pouvons formuler les choses d’une façon qui génère du refus, du rejet, du déni, de la contre-attaque, de l’indifférence, du blindage. C’est contre-productif ! Lorsque les scientifiques souhaitent faire passer un message, c’est qu’ils souhaitent être compris, être suivis, que leurs recommandations soient prises en compte. Le ton et l’intention ne sont pas anodins. C’est ce qui va permettre au message de passer… ou ne pas passer. Il ne s’agit pas seulement d’être factuel, d’être objectif. Nous sommes des êtres d’émotions par nature. Le grand public est extrêmement émotionnel. Donc, nous avons besoin de prendre soin dans la façon de faire passer un message, prendre soin du ton, de l’attitude et de l’intention. Une personne vous écoute non pas pour ce que vous faites, mais pour ce que vous êtes. Si dans ma manière de communiquer je fais ce que j’ai toujours fait, et bien, j’obtiens ce que j’ai toujours obtenu !
E. B-V : C’est pareil dans la vie, non ?
T. d’A. : Oui, par exemple, quand un couple ou une équipe dans une entreprise traverse un conflit, qu’il y a de la colère. C’est que la plupart du temps, les besoins de part et d’autre ne sont pas correctement nourris. Les besoins sont pourtant exactement les mêmes. Chacun a besoin d’être compris, d’être écouté, d’être respecté dans sa différence, d’être reconnu dans ses efforts et de sentir de la sécurité affective ou professionnelle. Pourtant, au lieu de se reconnaitre dans leurs mêmes besoins, ces personnes se braquent, s’invectivent, se jugent, se critiquent, se reprochent des choses. C’est tellement contre-productif ! Si nous ne sommes pas vigilants, nous sommes piégés dans nos habitudes.
E. B-V : C’est-à-dire ?
T. d’A. : Et bien, au lieu de dire : « Là je suis triste, je suis en colère car j’ai besoin d’être compris. Serais-tu d’accord pour m’écouter pour que je me fasse bien comprendre ? », on balance à l’autre : « Tu ne comprends jamais rien, tu es un imbécile et tu ne penses qu’à toi ! ». Ce comportement créé de la division et du rejet. Nous avons donc besoin d’être vigilants et de prendre soin du ton, de l’intention et de la façon de faire passer un message. Comme avocat, j’ai été formé pour faire du droit, point ! Pas pour aider les gens à se connaître, se mettre ensemble, se réconcilier, traverser un conflit. Beaucoup de médecins, d’avocats, de managers réalisent aujourd’hui qu’ils sont dépourvus de connaissances sur les relations humaines. Les ingénieurs sont compétents pour creuser des tunnels sous les montagnes, pour aller sur la lune ou construire des barrages. Pourtant, sur chacun de ces projets, ils ont besoin de diriger des humains… et ils ne sont pas formés à cela. Dans les laboratoires, les scientifiques sont compétents pour analyser des données extrêmement complexes, mais ils ne le font pas seuls ! IIs travaillent en équipe, collaborent avec des jeunes, avec des équipes internationales. Nous avons des compétences inouïes pour le « FAIRE », mais aucune compétence de base dans l’« ÊTRE ». Or, nous avons urgemment besoin de retrouver un « nous » fécond et joyeux.
E. B-V : Pour aider la société à relever de nombreux défis, les scientifiques jouent un rôle clé. Ils évaluent, selon une démarche très rigoureuse, quels sont les changements en cours ou le risque qu’un événement se produise à court, moyen ou long terme. Ce que tu appelles dans la CNV « s’entendre sur les faits ». Ces faits sont largement diffusés. À partir de milliers d’articles produits par les scientifiques, on produit des synthèses synthétiques, on fait des conférences, des soutenances… mais beaucoup de ces informations cruciales restent cantonnées à un cercle restreint. Est-ce que la diffusion massive des chiffres, graphiques, modélisation, bref, des preuves irréfutables, suffit-elle pour rallier une cause et enclencher une dynamique vertueuse au sein de la société ?
T. d’A. : Malheureusement, je crains que non. Nous observons que non. Souvent, les argumentations ne manquent pas. Ce qui manque c’est une motivation au changement, à la transformation, un accueil à la nouveauté. Cela demande d’apprivoiser les peurs par rapport à un changement. Beaucoup d’êtres dans nos sociétés sont terrassés par la peur du changement, de la nouveauté, de l’évolution. Alors, on reste dans ce que l’on a toujours fait. Pas par conscience ou responsabilité… par peur ! La peur est la moins bonne des émotions pour être créatif, innovant. Or, dans un monde en plein bouleversement, nous avons besoin d’être innovants, fertiles, féconds. Pour ce faire, il faut être davantage dans la confiance, avoir confiance dans notre capacité à rencontrer les défis, transformer les challenges. Personnellement, je souhaiterais que toute personne qui a une responsabilité, qui est aux manettes du pouvoir, et les scientifiques qui font des recherches souvent extrêmement pertinentes et utiles, détiennent une forme de pouvoir, soit outillés pour faire passer leurs messages d’une façon qui suscite de l’adhésion, de la compréhension, de la motivation, l’envie de s’engager.
E. B-V : Si tu avais en charge un groupe du GIEC qui doit annoncer des résultats décisifs à des décideurs ou à la société, quels conseils prodiguerais-tu ?
T. d’A. : C’est une vaste question et il faudrait des heures pour développer. Les scientifiques du GIEC ou autres font du mieux qu’ils peuvent. L’ex vice-président du GIEC, belge comme moi, est un ami. Il s’est lui-même formé à la communication NonViolente© et dans ses interventions, il rappelle les valeurs, les besoins, ce qui fédère l’Humanité, ce qui fait sens au vivre ensemble sur la planète (lien). Il me dit souvent : « On a vraiment du mal à faire passer les messages, comment faire ? Comment nommer les choses ? ». Ce sont des messages difficiles à faire passer à cause de la peur du changement, la difficulté à se remettre en question, la paresse intellectuelle à accepter de penser autrement. À mon avis, les scientifiques devraient particulièrement soigner leur communication destinée aux gouvernants qui sont aux manettes, font de nouvelles lois. Le grand public a du mal à comprendre les choix qui sont faits. On sait pertinemment ce qu’on devrait faire d’urgence pour limiter le réchauffement climatique, pour enrayer le déclin de la biodiversité. Pourtant, on n’en fait pas une priorité ! On continue avec les énergies fossiles, les polluants, la raréfaction des ressources. En fait, nous entretenons un mécanisme de compensation d’une minorité possédante et en mal être. Les jeunes générations qui descendent dans la rue pour les marches du climat voient bien que notre système ressemble à un paquebot qui fonce tout droit sur un iceberg. Ils demandent aux adultes d’arrêter de déconner et de revenir à l’essentiel !
E. B-V : Les Nations-Unis ont lancé en 2015 un appel mondial à poursuivre un certain nombre d’objectifs pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète, vivre dans la paix et dans la prospérité. On parle de santé, éducation, travail, énergies, eau, pauvreté…Il n’est jamais fait référence à la communication entre les êtres humains…
T. d’A. : Oui, c'est le trou noir des grands projets de développement. C’est surprenant de voir à quel point il y a peu d’attention accordée à la santé mentale, c’est-à-dire à la capacité qu’ont les êtres humains d’exprimer leur joie, mais aussi leurs peines, leurs souffrances, leur solitude. Nos gouvernements ont géré la crise du COVID avec une attention centrée sur les données scientifiques et la matière : les masques, les gels hydroalcooliques, le cloisonnement des individus, le vaccin pour tous... Il n’y a eu aucune attention prêtée à l’esprit, la conscience, au moral des troupes, à la vie affective et émotionnelle des plus jeunes. Quelle folie pour les élèves de supporter un masque à longueur de journée et ne plus voir le visage de leurs professeurs et de leurs camarades. Quelle folie tous ces vieux qui sont morts tous seuls ! On s’est éloigné de tout ce qui fait sens, sans aucune attention accordée à la psychologie et la vie émotionnelle. Nous avons vu dans quelle misère relationnelle nous vivons. Le résultat d’abord, le lien passe bien après ! Aujourd’hui on en paie le prix cher avec de nombreuses personnes en souffrance psychologique, en particulier chez les jeunes. La devise de la communication non violente est "Le lien d’abord, la qualité d’être ensemble d’abord !" Un résultat est précaire et maladroit si le lien n’est pas choyé.
E. B-V : Quels conseils donner à ceux qui veulent changer le monde, mais sont dépassés par l’ampleur de la tache ?
T. d’A. : D’accepter leur part de colibri. Je ne peux pas changer le monde, je ne peux pas changer les autres, mais je peux changer ma façon d’être au monde. Ghandhi disait « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». J’apporte là où je suis, les qualités d’être humain que je souhaite voir fleurir autour de moi : l’écoute, l’attention, l’accueil, la patience, l’ouverture de cœur, la joie, la fantaisie, l’authenticité. Je crée autour de moi des microcosmes où s’incarne le monde dont je rêve. Nous devons nous détacher des vieux systèmes, tels que l’autoritarisme, la domination, la soumission, l’humiliation, l’accumulation de frustrations. Nous devons quitter les vieux clivages de l’histoire, ceux qui mettent en opposition, ceux qui mettent du cloisonnement. Le changement ne peut venir que d’un changement de nos consciences. Pour changer la conscience collective, cela demande qu’une grande part de la population change sa conscience individuelle. Marshall Rosenberg parle d'atteindre la masse critique. Je souhaite tellement que les structures scolaires s’adaptent aux besoins fondamentaux de notre époque qui sont de savoir créer du lien, créer du nous, développer l’empathie, développer la capacité à gérer des désaccords de façon non violente, avoir des conflits féconds plutôt que destructeurs, traverser les malentendus par l’écoute mutuelle. Ce sont les enjeux de base du vivre ensemble. Je souhaiterais tellement que ce travail de connaissance de soi soit reconnu d’intérêt public !
E. B-V : Merci beaucoup Thomas pour cet entretien passionnant et éclairant. J’ai été très heureuse d’avoir été dans les coulisses de l’organisation de tes trois conférences, avec les bénévoles de l’association Communication Pacifique, d’avoir participé au stage d’initiation et assisté à tous ces beaux élans humains. Je suis incroyablement surprise des bénéfices personnels rapides. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, je fournis en fin d’article quelques informations pratiques sur les rediffusions des conférences, tes livres et tes canaux sociaux de diffusion. Et puis, comme beaucoup, j'espère que tu reviendras un jour en Nouvelle-Calédonie, pour espérer un jour atteindre la fameuse masse critique... on est un petit pays, c'est jouable !
T. d’A. : Merci Estelle et bonne continuation dans ton travail de vulgarisation scientifique !
Rediffusion des conférences sur la chaine TV CALEDONIA.
Bibliographie
Aller plus loin
Pour plus de renseignements sur les activités de Thomas d'Ansembourg (conférences, séminaires, livres, réseaux sociaux..), cliquez sur ce lien.
Pour plus de renseignements sur l'association communication Pacifique (formations, stages, cafés girafe...), cliquez sur ce lien.
Quelques photos des conférences de Thomas d'Ansembourg et du séminaire d'initiation à la communication NonViolente© qui se sont tenus à Nouméa entre le 6 et 18 février 2023.